Résumé : " La psychologie de Balzac atteint ici à des perspectives qu'on croirait à tort réservées au seul Dostoïevski. Dès le début de ce roman, de lignes épurées et simples, aux personnages peu nombreux, à l'unité de lieu rigoureuse, aux scènes minutieusement découpées, amenées de longue main avec un art infini (...) et qui est sans doute de tous les romans de Balzac l'un de ceux qui s'approchent le plus étrangement par certains côtés de la tragédie racinienne, Balzac nous fait entendre fortement qu'il ne saurait y avoir de tragédie véritable sans la conjuration de ces forces obscures que les écrivains classiques nomment fatalité, mais que lui, Balzac fidèle à son sens galvanique de l'homme, à sa croyance instinctive en la toute-puissance de la volonté, nous révèle ici n'être rien d'autre qu'un profond, un radical goût du malheur. " Source : Flammarion
Collection : Albin Michel poches divers
Edité par Albin Michel
Paru dans cette collection en 1950
Genre : Classiques
Toujours édité
0 pages
Prix reçu pour ce livre
Numéro avant/après