Résumé : L'écrivain public, dans les sociétés traditionnelles, c'est celui qui rédige lettres, requêtes et formulaires pour ceux qui ne savent pas écrire. Mais ici, pour Tahar Ben Jelloun, c'est aussi celui qui prête sa plume et sa voix à tous les siens, à ceux qui littéralement n'ont pas ta parole ". Romancier arabe mais vivant à Paris depuis près de vingt ans, écrivant en français, l'auteur vit dans sa chair les ambiguïtés de l'exil et du métissage culturel. Ce sont ces ambiguïtés-là et ce déchirement qui, de roman en roman, ont nourri son oeuvre. Dans ce récit, il est explicitement question du statut de l'écrivain francophone. Non point à la manière d'un essayiste articulant des concepts mais comme un romancier qui convoque des souvenirs. Les villes du Maroc, réelles ou imaginaires, l'enfance et l'adolescence, la pauvreté et la violence... Tahar Ben Jelloun nous parle du pays -- et du passé - d'où il vient. Et d'où viennent ses livres. Source : Seuil
N° de Collection : 383
Collection : Points Roman
Edité par Seuil
Paru dans cette collection en 1990
ISBN : 2020115476
EAN : 9782020115476
Genre : Récit
Toujours édité
198 pages
Prix reçu pour ce livre
Numéro avant/après
382 | L'épopée du buveur d'eau | John Irving 381 | Les pays lointains | Julien Green 380 | Le Labyrinthe aux olives | Eduardo Mendoza 380 | Le Labyrinthe aux olives | Eduardo Mendoza 379 | Le Boucher | Alina Reyes 383
384 | Les nouvelles confessions | William Boyd 385 | Les Lèvres nues | France Huser 386 | La famille de Pascal Duarte | Cela Camilo Jose 387 | Une enfance à l'eau bénite | Denise Bombardier 388 | La preuve | Agota Kristof |