Résumé : L'écrivain public, dans les sociétés traditionnelles, c'est celui qui rédige lettres, requêtes et formulaires pour ceux qui ne savent pas écrire. Mais ici, pour Tahar Ben Jelloun, c'est aussi celui qui prête sa plume et sa voix à tous les siens, à ceux qui littéralement n'ont pas ta parole ". Romancier arabe mais vivant à Paris depuis près de vingt ans, écrivant en français, l'auteur vit dans sa chair les ambiguïtés de l'exil et du métissage culturel. Ce sont ces ambiguïtés-là et ce déchirement qui, de roman en roman, ont nourri son oeuvre. Dans ce récit, il est explicitement question du statut de l'écrivain francophone. Non point à la manière d'un essayiste articulant des concepts mais comme un romancier qui convoque des souvenirs. Les villes du Maroc, réelles ou imaginaires, l'enfance et l'adolescence, la pauvreté et la violence... Tahar Ben Jelloun nous parle du pays -- et du passé - d'où il vient. Et d'où viennent ses livres. Source : Seuil
N° de Collection : 428
Collection : Points
Edité par Seuil
Paru dans cette collection en Avril 2017
ISBN : 2020326639
EAN : 9782020326636
Genre : Récit
Prix éditeur : 6.50 €
208 pages
Prix reçu pour ce livre
Numéro avant/après
427 | La grande bonace des Antilles | Italo Calvino 426 | El Guanaco | Francisco Coloane 425 | Le maître de chasse | Mohammed Dib 424 | Un homme remarquable | Robertson Davies 423 | Le nouveau désordre amoureux | Alain Finkielkraut ; Pascal Bruckner 428
429 | Indépendance | Richard Ford 429 | Indépendance | Richard Ford 430 | Les trafiquants d'armes | Eric Ambler 431 | La sentinelle du rêve | René De Ceccatty 432 | Tuons et créons, c'est l'heure | Lawrence Block |