Résumé : S'il dit que les cordonniers n'ont pas le loisir de lever le nez pour regarder voler les aigles, c'est par désir d'éviter une discussion, car il sait prendre le temps de contempler non seulement les nuées d'hiron-delles . tournoyant dans le ciel de Manosque, mais aussi toutes les beau-tés du monde : il y a en lui une sagesse, un don de poésie, une douceur et une gaieté à la saint François d'Assise qui en font un homme dont on peut s'enorgueillir d'être le fils - et Jean Giono n'est jamais plus éloquent que lorsqu'il trace le portrait de son père, l'homme qui lui a enseigné « les vraies richesses ». Les êtres participent autant de la souche familiale que du terroir où elle est enracinée. Aussi, que Jean Giono parle de ses parents, de sa tante bâtisseuse de voies ferrées et peureuse de tunnels, de M. Jules ou de Marseille, toujours la Provence apparaît, nourricière et source de joie. Une joie qui demeure même aux heures sombres, quand la trompeurs de la guerre appellent les hommes loin des collines où il fait si bon chasser la sauvagine. Une joie que Jean Giono excelle à traduire, entrecroisant les thèmes de la mort, de l'amour et du plaisir de vivre sous le signe de Pan et de son royaume, dans ces récits qui forment le second tome de L'Eau vive. Source : Le Livre de Poche, LGF
N° de Collection : 332
Collection : L'imaginaire
Edité par Gallimard
Paru dans cette collection en 1995
ISBN : 2070740722
Genre : Roman
Toujours édité
Prix éditeur : 8.65 €
280 pages
Prix reçu pour ce livre
Numéro avant/après
331 | Journal des faux-monnayeurs | André Gide 331 | Journal des faux-monnayeurs | André Gide 330 | La pie voleuse | Georges Limbour 329 | Le parjure | Henri Thomas 328 | Confidence africaine | Roger Martin du Gard 332
333 | Correspondance | Arthur Rimbaud 334 | Les mendiants | Louis-René Des Forêts 335 | Traduit du silence | Joë Bousquet 336 | Les lois de l'hospitalité | Pierre Klossowski 337 | Langage tangage ou ce que les mots me disent | Michel Leiris |