Résumé : «Aux grenouilles de la modernité qui n'en finissent pas de se faire aussi grosses que le bÅ“uf, aux éléphants poétiques gambadant dans la forêt de l'Être, Supervielle répond par la fable, et prête aux dieux, aux bêtes et aux arbres sa parole ou son silence. Il faut, cela va de soi, mettre Dieu au singulier. Même s'il arrive à Vénus, au corps "plein de lignes", de faire une brèche dans ce monothéisme poétique, le pluriel nous entraînerait dans un réseau par trop archaïque. Un seul Dieu, donc, paré d'une majuscule, en qui l'on reconnaîtra un cousin éloigné de celui de la Genèse, respectant grosso modo la chronologie biblique. "Si je crois en Dieu, ce n'est qu'en poésie", disait Supervielle à Nadal. Prenons au pied de la lettre cette déclaration, non pour sa portée religieuse ou métaphysique, qui n'est pas notre affaire, mais pour sa portée poétique. Dieu est ici ce que les rhétoriciens appelleraient une fiction.» Jean Gaudon. Source : Gallimard
N° de Collection : 148
Collection : Parcours de Lecture
Edité par Bertrand-Lacoste (Editions)
Paru dans cette collection en Juin 2008
ISBN : 9782735220489
EAN : 9782735220489
Genre : Poésie
Prix éditeur : 5.60 €
127 pages
Prix reçu pour ce livre
Numéro avant/après
146 | Le comte de Monte Cristo d'Alexandre Dumas | Hosseïn Tengour 143 | Réflexions sur la peine de mort | Gertrude Bing 138 | Bonnes nouvelles Tome II : un auteur, un thème | Michel Descotes ; Jean Jordy 136 | Le procès de Kafka | Franck Evrad 134 | Horace de Pierre Corneille | Isabelle Lejault 148
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