Résumé : "Ce corps qui fut un rire brûle à présent. Cendres emportées par le vent jusqu'au fleuve et l'eau les reçoit comme les restes de larmes heureuses". "Il est une douleur millénaire qui rend notre souffle dérisoire. Le poète est celui qui risque les mots. Il les dépose pour pouvoir respirer. Cela ne rend pas ses nuits plus paisibles. Nommer la blessure, redonner un nom au visage annulé par la flamme, dire, faire et défaire les rives du silence, voilà ce que lui dicte sa conscience. Il doit cerner l'impuissance de la parole face à l'extrême brutalité de l'histoire, face à la détresse de ceux qui n'ont plus rien, pas même la raison pour survivre et oublier". Tahar Ben Jelloun Source : Seuil
N° de Collection : 544
Collection : Points
Edité par Seuil
Paru dans cette collection en Mai 2011
ISBN : 9782757825136
EAN : 9782757825136
Genre : Poésie
Prix éditeur : 6.90 €
144 pages
Prix reçu pour ce livre
Numéro avant/après
543 | Les amandiers sont morts de leurs blessures | Tahar Ben Jelloun 542 | Compagnons de voyage | Hubert Reeves 541 | La nuit de l'erreur | Tahar Ben Jelloun 541 | La nuit de l'erreur | Tahar Ben Jelloun 540 | Epitaphe pour un espion | Eric Ambler 544
545 | La terre et le sang | Mouloud Feraoun 546 | L'aurore des bien-aimés | Louis Gardel 547 | L'éducation féline | Bertrand Visage 548 | Les insulaires | Christian Giudicelli 549 | Dans un miroir obscur | Jostein Gaarder |