Résumé : Pendant des siècles, le mot con n'a été utilisé que dans le langage parlé du peuple et de l'aristocratie. La bourgeoisie le boudait : il n'avait pas bon genre. L'écriture l'ignorait. Il ne figurait que sous forme d'initiale dans les libelles les plus virulents. Et maintenant, le voici qui se répand comme la foudre. Au point que la connerie devient parfaitement indéfinissable. Etre con, est-ce un état, un statut, un défaut, une force ? Rien de tout cela, et beaucoup plus encore, selon Yvan Audouard qui n'hésite pas à commencer cette Lettre ouverte aux cons par cette fière affirmation : " Je sais de quoi je parle. J'en suis un. " Sans doute sommes-nous tous plus ou moins cons. Il reste que, plus la connerie devient indéfinissable, moins on peut l'éviter. C'est son côté diabolique. Au reste, Yvan Audouard a mis au point une formule dont la logique est irréfutable. La voici : " Quand on croit tenir la connerie, elle vous échappe. Si elle vous échappe, c'est que vous êtes un con. " Sujet immense que la connerie ! Et immense occasion, pour chacun d'entre nous, de savoir enfin, pour reprendre le savoureux langage d'Yvan Audouard, si on en est un ou non. Source : Marabout Source : Albin Michel
N° de Collection : 8
Collection : Grand Document
Edité par Marabout
Paru dans cette collection en 1976
Genre : Roman
Toujours édité
184 pages
Prix reçu pour ce livre
Numéro avant/après
7 | Trente siècles sous la mer | Frédéric Dumas 6 | La gamelle dans le dos | Jean Verdier 5 | Questions à l'Etat socialiste | Michel Rocard 4 | Ancien détenu cherche emploi | Henri Le Lyonnais 3 | Les staliniens | Jacques Desanti 8
9 | Lettre ouverte aux bonnes femmes | Jean Lartéguy 10 | Le dirigeable Hindenburg | Michael Macdonald Mooney 11 | Notre ami le dauphin | J.-C. Ehrhardt 12 | Le piéton de Stalingrad | François Suliny 13 | Mémé Santerre | Serge Grafteaux |