Résumé : Lui, Shimamura, est un homme de la grande ville qui n'aime rien tant que parcourir seul la montagne pour secouer les miasmes de sa vie de citadin oisif et raffiné. C'est ainsi qu'au terme d'une semaine de course en altitude il arrive dans la toute petite station thermale où elle, Komako, demeure. Ils se rencontrent parce qu'à l'auberge où il s'installe Shima-mura, soudain désireux de compagnie, demande une geisha. Il n'y a pas en Occident l'équivalent de cette catégorie de belles personnes généralement cultivées qui font métier de distraire par leur esprit et leur talent pour la danse ou le chant plus souvent encore que par leurs charmes physiques. Komako n'en est pas une officiellement, mais elle a fréquenté l'école des geishas. Aussi l’envoie-t-on à Shimamura. Il est frappé par l'impression de propreté et de fraîcheur qui émane d'elle - comme des hauteurs où il est venu se revigorer, comme de la neige qui enveloppe le village quand il y retourne. Pourquoi ce retour ? A peine s'il revoit les traits de Komako dans le train qui l'amène, son esprit est plus occupé de sa voisine de compartiment. Pourtant, n'est-il pas là à cause d'elle ? Par ce qui est tu autant que par ce qui est dit, peu à peu se précise et court à son dénouement cette histoire d'une passion où le symbolique se mêle étroitement au réel. Source : Le Livre de Poche, LGF
N° de Collection : 3152
Collection : Le Livre de Poche
Edité par Librairie Générale Française
Paru dans cette collection en 1971
Genre : Roman
Toujours édité
190 pages
Prix reçu pour ce livre
Numéro avant/après
3151 | ...Ou tu porteras mon deuil | Dominique Lapierre 3151 | ...Ou tu porteras mon deuil | Dominique Lapierre 3151 | Moi qui ai servi le roi d'Angleterre | Bohumil Hrabal 3150 | Jeunesse perdue | Daphne Du Maurier 3150 | Turlupin | Leo Perutz 3152
3153 | Le joli crime du carabinier et autres anecdotes | Camilo José Cela 3153 | Le petit matin | Christine De Rivoyre 3153 | Le petit matin | Christine De Rivoyre 3153 | Le petit matin | Christine De Rivoyre 3154 | Mon corps et moi | René Crevel |