Résumé : Dans cette fable, on découvre comment Gasparino Carvalhal, lieutenant de la Glorieuse Armée Nationale, devient Pitum chez les Amazones, puis le drolatique Zoreilles chez les Galibis, paisibles Indiens à l’innocence colorée et savoureusement décrite. De l’Eldorado à la Guerre de Guyane, des tribus amazoniennes et des missionnaires aux révélations d’un document volé sur l’Utopie Multinationale de Próspero, l’Empereur Immaculé, c’est un Brésil à la fois mythique et réel que l’on retrouve dans ce texte. Érudite, moqueuse et libertaire, une voix y bavarde sans cesse sur la civilisation et le monde des Indiens, avec leurs «mains si habiles à tout faire». Mains capables de porter à une perfection indicible les choses les plus simples, par pure joie de créer, car ils ne savent pas qu’ils travaillent. «Leur fort néanmoins ne réside pas dans la sagesse du faire, mais plutôt dans l'art de cohabiter. En cela, ils sont uniques. Ils organisent leur vie en communauté comme si l'important dans la vie était de vivre tous ensemble, de cohabiter librement, sans la peur de maîtres, de rois, ni de dieux.» Avec cet ouvrage, paru en 1981, Darcy Ribeiro nous donne à lire ses obsessions, ses choix, sa révolte : «C'est le livre de mes lectures», comme il le dit lui-même. Thomas More, Shakespeare, Rousseau, Swift, Tocqueville, Fourier, Hegel, Marx, Orwell et bien d'autres auteurs sont convoqués à son alchimie littéraire. Source : Gallimard
N° de Collection : 668
Collection : L'imaginaire
Edité par Gallimard
Paru dans cette collection en Mars 2015
ISBN : 9782070148806
EAN : 9782070148806
Genre : Roman
196 pages
Prix reçu pour ce livre
Numéro avant/après
667 | São Bernardo | Graciliano Ramos 653 | De ma lucarne | Henri Calet 634 | Le flagellant de Séville | Paul Morand 616 | L'odeur du foin | Giorgio Bassani 611 | Madame Jenny Treibel | Theodor Fontane 668
669 | Le présage | Pierre Gascar 670 | Salut Masino | Cesare Pavese 671 | Les filles du pasteur | David Herbert Lawrence 672 | La vieille fille et le mort | Violette Leduc 676 | Chasse à l'homme | Alejo Carpentier |