Résumé :
" On pense constamment aux sophistications facétieuses et toniques de Nabokov. Comme l'auteur d' Ada, celui d'Ararat n'a de cesse de vanter les prestiges et les prodiges de la littérature, comme on prouve la marche en marchant. Beaucoup d'écrivains, aujourd'hui, rêvent de célébrer comme un absolu le pur plaisir de conter. Certains ont beau fulminer, parader, délirer, rien ne se passe... Il suffit à d'autres de se déguiser en poète russe bouffonnant sur les routes de l'Ouest, comme D.M. Thomas, pour qu'on marche, qu'on coure, qu'on vole. C'est injuste; injuste comme le talent, comme la beauté. "
Source : Seuil