Résumé :
Désordre et génie : la tentation est forte d’emprunter ce titre à Alexandre Dumas père pour présenter Klaus Kinski. La formule de Dumas concernait le comédien Edmund Kean, célèbre interprête de Shakespeare. L'acteur allemand Kinski a joué aussiShakespeare à ses débuts, mais 139 ans séparent sa naissance de celle de Kean : entre-temps le 7e art a été inventé et Kinski a délaissé le théâtre pour le cinéma.
Il a déjà un nombre impressionnant de films à son actif : des policiers aux « westerns spaghetti » en passant parles films de Werner Herzog Aguirre, ou la Colère de Dieu (1972) où son jeu hallucinant incite le metteur en scène à parler de génie, suivi de Woyzeck et Nosferatu dans lesquels il révèle un talent tout aussi fantastique.
D'où vient ce magnétisme qui le catapulte au premier rang des vedettes mondiales ? Peut-être de son désordre, justement. Du désordre que décrit sa provocante autobiographie parue en 1975 et traduite en 1976 sous le titre : Crever pour vivre.
Source : Le Livre de Poche, LGF
"Crever pour vivre" est paru dans la collection suivante : | |
Le Livre de Poche
n°5608 |
Librairie Générale Française 1ère édition en 1982 Traduit par Michel Leblond et Ruth Valentini |