Résumé :
Entre Marcel Aymé et Sholem Aleichem, Cyrille Fleischman dresse un castelet où s'affairent les héros d'épopées minuscules. Il situe le grain d'une voix (à la douce amertume) et les contours d'un accent (tout de noire cocasserie) : ceux du petit peuple ashkénaze de Paris. En trois volumes de contes, où s'exercent un art du ton, une manière d'endurance souriante et d'acidité tendre, se dévoile l'inventaire d'un singulier marchand de couleurs, grand ordonnateur d'un monde aux coloris ternes et acides à la fois, bourdonnant de babils excentriques. C'est une étagère de jouets bizarres, de petits golems parigots et de monstres ingénus porteurs de questions trop grosses pour eux, que Cyrille Fleischman descend du rayon, débarrasse de leur poussière dorée et mire à la lumière, sous nos yeux curieu
Source : Le Dilettante