Résumé :
Avec François Joachim de Pierre de Bernis, la tradition et l'imagination tiennent une singulière figure : celle de l'intellectuel précipité sur la scène du pouvoir. De ce fait, Roger Vailland se devait de tramer autour de ce destin fastueux toutes les questions qui hantent l'homme d'esprit tenté par l'action. A travers Bernis et son siècle tourmenté, le romancier des Mauvais Coups songe, bien sûr, à son temps et à tous les clercs — Lawrence, Malraux, Barrès ou Chateaubriand... — qui, avec une judicieuse déraison, voulurent prolonger leur oeuvre par la vie. Un Éloge ? Certes, mais fort peu académique.
Source : Grasset