Résumé :
A l'origine de cet ouvrage, un « fait divers » historique Mussolini condamnant à mort son gendre Ciano, le père de ses petits-enfants.
Si l'affaire s'était passée dans l'Antiquité, Euripide ou Sophocle, Shakespeare ou Racine en eussent tiré une tragédie.
Pourquoi ne pas le faire, sous prétexte qu'il s'agit d'un épisode contemporain ? Pourquoi ne pas tirer de cette situation une analyse de la solitude terrible des « chefs », de la fatalité qu'ils imposent avant de la subir ?
L'Orgueil, la Violence, ce- que les hommes nomment l'Honneur, ce que les femmes appellent le Bonheur sont les personnages invisibles mais tout-puissants de cette oeuvre qu'à ce jour aucun théâtre n'a osé représenter, en France du moins. On y retrouve pourtant cette hantise de l'actuel, cette alliance de passion et de compassion, de rigueur et de tendresse qui marquaient déjà la première oeuvre dramatique de Gilbert Cesbron : Il est minuit, docteur Schweitzer.
Source : J'ai Lu