La haganah

Thierry Nolin

Résumé : « Si vous n'envoyez pas de renfort, nous devrons évacuer le kibboutz! » Mai 1948. Les hommes de l'Armée de Libération Arabe montent à l'assaut du kibboutz de Ramat-Naphtali. Pour se défendre, les soldats de la Haganah ne possèdent que des cocktails molotov et quelques - fusils, Yigal Allon, le commandant en cbef du Palmakh ne dispose plus de réserves. Il répond aux assiégés: « Je fais installer immédiatement une mitrailleuse au pied de la colline. Elle abattra le premier d'entre vous qui sortira avec un drapeau blanc! » Le-soir, Ramat-Naphtali est en ruines, mais les Arabes se sont enfuis devant la résistance acharnée de la Haganah.
Avec 42 000 hommes et 10 000 'fusils, l'armée secrète juive tient tête au monde arabe. Ces soldats sont emmenés par les cadres qu'elle a formés dans la clandestinité : Moshé Dayan, Haym Laskow, Itzhak Rabbin, Mordechaï Citrenbaum (l'amiral Limon des vedettes de Cherbourg). Et l'armée secrète refoule les cinq années arabes qui déferlent sur Israël.
Cette victoire, elle la doit à vingt-cinq années de lutte farouche contre les Arabes et l'Empire britannique, menée par ses commandos du Palmakh qui ont inventé la technique des « Canons Vivants ». Elle la doit aux dissidents de l'Irgoun qui ont fondé la «Section Rouge ». Aux terroristes du Groupe Stern.
Ben Gourion lui rendra cet hommage
« L'armée d'Israël n'a pas besoin de corps d'élite. Il lui suffit de posséder l'esprit de la Haganah. »

Source : Le Livre de Poche