Résumé :
Le bonheur qui m'arrive trop tard est un privilège qui m'arrive à temps.
Il ne touche à rien de ce qui constitue ma longue histoire de démesure, de zizanie, d'aspirations, toutes brisées, à l'absolu. Il ne s'approche pas de ma vieille louve mythique, elle pourrait le mordre, elle qui ne dort que d'un oeil. Il la contourne. Et pourtant, plus que dans l'esprit, il prend place dans le corps. Il y rejoint ma culture charnelle, la subversive, et l'autre, l'amoureuse. Ce bonheur est sensuel.
Il se savoure, se déguste, fin du fin de la consommation gourmande.
Source : Lettres Vives (Editions)
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