Résumé :
Dans une Somalie où tous. les repères sociaux ont disparu, où le pays est livré à la corruption, tiraillé entre les pesanteurs religieuses de l'islam et les turpitudes de son dictateur, seules les femmes bénéficient de la sympathie de Nurrudin Farah.
L'héroïne principale de Sardines, Médina, fille d'un diplomate, éduquée à l'étranger, est une journaliste dont la liberté de parole vient d'être bâillonnée par le Général tout-puissant. Privée de son travail, elle consacre son temps à l'éducation de sa fille, Ubax. Mère attentive, elle entend éviter à celle-ci les horreurs de l'excision. Medina, qui a connu la liberté dans l'exil, ne peut se résoudre au silence et tient bien à poursuivre son combat contre les tyrannies qui déchirent son pays. Nuruddin Farrah est un maître dans l'art de décrire les idéologies établies, la douleur de l'exil et l'amour de son pays, les rêves... A travers ces héroïnes, ce sont les rapports familiaux, le poids de l'Islam et le fonctionnement de la société somalienne traditionnelle que Nuruddin Farah nous donne à comprendre. Une société dont il dit lui-même qu'elle permet la dicteture parce qu'elle est dictatoriale dans la famille et dans le clan.
Source : 10-18
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