Résumé : Quand les cigognes quittèrent Aquilée assiégée, Attila sut que la cité allait tomber. Cependant, une partie des habitants réussirent à fuir et fondèrent une nouvelle ville, Venise. C'est cette allégorie qui ouvre ce superbe petit texte méditatif sur la chute des grands empires (romain, chrétien, puis occidentaux ) et sur l'affrontement qui s'ensuit entre barbarie et renaissance. Adoptant tour à tour le point de vue des assiégés et celui des assaillants, Bence Szabolcsi montre que les cultures s'effondrent d'abord d'elles-mêmes, par sclérose, mais aussi qu'aucune table rase n'est possible car, en détruisant, les Barbares de chaque époque incorporent une part de ce qu'ils détruisent, générant une nouvelle aventure. Cela est vrai en politique, mais aussi dans les arts - l'auteur le montre admirablement pour la musique. Un livre qui suggère que, si les grandes ruptures anéantissent ceux qui les vivent, pour les générations suivantes elles peuvent se révéler novatrices et créatrices. Une perspective qui pourrait bien valoir pour les temps que nous vivons. Un pertinent petit essai. Source : L'aube (Edition de)
Collection : L'Aube Poche
Edité par Editions de l'Aube
Paru dans cette collection en Juin 2005
ISBN : 2752601395
EAN : 9782752601391
Genre : Essai
Toujours édité
56 pages
Prix reçu pour ce livre
Numéro avant/après